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PETIT OURS BRUN VEUT UN CÂLIN

24 octobre 2017 par
PETIT OURS BRUN VEUT UN CÂLIN
Domitille Desrousseaux, Domitille Desrousseaux


On est lundi, il est 7 heures et mon petit garçon grogne quand je viens le réveiller. Ensuite, il traîne les pieds, râle pour s’habiller, pour mettre ses chaussures, trouve que son chocolat n’est pas bon, et ne veut pas de tartines. Il pleurniche quand je lui parle, couine quand je l’ignore.

Même si je me suis levée de bonne humeur, je sens que mes nerfs ne vont pas tenir la semaine… Après tout, c’est lundi pour moi aussi et j’ai beau avoir préparé le maximum hier soir, m’être levée avant tout le monde, anticipé la préparation du sac de piscine et du goûter du matin, je sens que si Théo continue comme ça, je vais arriver en retard au bureau, et encore, si j’ai la chance de le poser à l’école en temps et en heure (au risque bien sûr de me faire proprement remettre à ma place par la maîtresse), et de trouver une place de parking rapidement… Bref, il est urgent que je trouve une solution pour que Théo montre de la coopération avant que je craque pour de bon…

Combien de fois ai-je entendu ce genre de récit de la part de mamans qui se mettent en 4 pour que tout se passe au mieux dès le lundi matin? A chaque nouvelle histoire, je m’apprête à rappeler les Fiches Repères du parcours Parent Autrement, interrogeant comme d’habitude le groupe sur ce qu’il serait bon d’appliquer:

  1. M’écouter à l’intérieur et respirer.
  2. Rejoindre l’enfant dans ce qu’il vit pour lui permettre de nommer et d’évacuer ce qui l’habite.
  3. L’habiller, l’emmener à l’école et… filer au bureau.

Mais du fond de ma mémoire de Maman surgit un souvenir. Disparue la posture de formatrice, et bienvenue à la maman que je reste. Adieux les principes d’éducation bienveillante et revenu le simple bon sens que nous oublions trop souvent d’activer. Parmi les 42 (j’exagère, mais pas tant que ça…) mini albums de Petit Ours Brun que nous avons en stock à la maison (quel parent ne bénit pas ce fameux ourson pour la rapidité de ses aventures…), je me rappelle ce titre: “Petit Ours Brun veut un câlin”. Dans cet “épisode”, il était tout grognon et rien ne lui convenait. Sa maman avait tout essayé jusqu’au moment où elle prononce les mots magiques: “moi je connais un petit ours qui a besoin d’un gros câlin“. Et comme par enchantement, petit Ours Brun s’apaise dans les bras de sa maman.

Alors au delà de tout ce nous pouvons lire, apprendre, découvrir pour donner le meilleur à nos enfants, au delà des courants de psychologie, d’éducation et de pédagogie, n’oublions pas l’essentiel: l’expression de notre amour pour eux avec tout notre coeur. Quoi de mieux que d’être rassuré par des bras affectueux et compréhensifs? Petit Ours Brun ne s’y est pas trompé.

 

@Article écrit par Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel



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